Le monde célèbre ce jour la Journée Mondiale de Presse. De par le monde, beaucoup de con frères ont perdu la vie d’autres sont emprisonnés pour avoir exercé leur profession. C’est ce que déplore la Fédération internationale des Journalistes. Pourquoi s’en prendre à des gens sans qui « le monde serait sourd, muet et aveugle ».
Notre métier est soutenu par la recherche et la diffusion de la vérité en toute impartialité avec un travail qui n’est entaché d’aucun parti pris ou préjugé. Une impartialité qui doit se manifester également dans la manière rédiger l’information, de la divulguer. Le ton polémique, vindicatif ou laudateur peut rendre suspect le contenu de l’information.
Dans ce traitement, ne pas oublier le risque de voir utiliser cette information à des fins de propagande et se montrer d’une vigilance particulière à cet égard. Dans la critique, se borner à des remarques que l’on pourrait faire face à des personnes visées, car un commentaire partial qui s’écarte sciemment de la vérité fait injure à l’esprit et à la noblesse du journalisme.
Les sources journalistes doivent être connues ou à défaut les faire accompagner par des réserves de rigueur. Ces sources peuvent être ordinaires ou anonymes et quelque que soit le degré d’implication de la personne qui fournit l’information, le journaliste veille à la crédibilité de sa source, procède à des recoupements, avant de signer son article ou l’élément sonore qu’il envoie à sa rédaction.
Les sources anonymes ou confidentielles doivent être préservées et certaines corporations de presse sont exigeantes là-dessus, car elles relèvent du secret professionnel. Toutefois selon la fédération internationale, « l’évocation du secret professionnel, n’est pas toujours recevable par juge ».
C’est ainsi que les journalistes qui payent souvent un lourd tribut pour informer, réclament plus de liberté et la responsabilité.
Qui sont deux valeurs qui déterminent fortement leur travail en plus des décisions aisées ou difficiles qu’ils sont amenés à prendre dans l’exercice de leur métier. Liberté comme base de son travail, et le droit de chercher et de publier l’information.
ADN
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Déclaration de de M. Jean Marc AYRAULT Ministre des affaires étrangères et du développement international - Journée mondiale de la liberté de la presse - 3 mai 2016
En cette journée mondiale de la liberté de la presse, je réaffirme l’engagement constant et déterminé de la France en faveur de la liberté de la presse et de la liberté d’expression partout dans le monde. Le pluralisme des médias, le droit d’informer ou d’être informé et la capacité à exprimer des points de vue critiques sont essentiels au débat démocratique.
La défense de ces principes et la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier est une priorité de notre politique étrangère. Face aux menaces croissantes qui pèsent sur les journalistes et les médias, notamment dans les situations de crise, notre réseau diplomatique est mobilisé, dans les enceintes multilatérales comme sur le terrain. La France salue la remise par l’UNESCO du prix mondial de la liberté de la presse à Mme Khadija Ismayilova, journaliste azerbaidjanaise.
Je me rendrai, le 4 mai, à la Maison des journalistes de Paris, structure associative qui accueille des journalistes menacés venus du monde entier. En présence notamment de Reporters sans frontière, je saluerai leur courage et leur engagement pour assurer une information libre.
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