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L’association mauritanienne de sensibilisation, en collaboration avec le commissariat des droits de l’homme, de l’action humanitaire et des relations avec la société civile, a organisé, lundi, à l’hôtel de ville de la commune d’Arafat à Nouakchott Sud, une journée de sensibilisation sur les dangers de la migration clandestine.
Cette activité vise à sensibiliser aux dangers de la migration clandestine à travers des rencontres directes et les médias, outre le renforcement de la coopération avec les associations et les autorités pour construire un réseau social efficace qui protège les jeunes et les oriente vers des alternatives sûres pour l’avenir.
Dans son discours d’ouverture, la présidente de l’association, Mme Lekhsara Cheikh Abeylil, a attiré l’attention sur l’ampleur des défis auxquels sont confrontés les jeunes, en particulier à la lumière du phénomène croissant de la migration irrégulière, car beaucoup d’entre eux en sont venus à considérer la migration illégale comme un moyen de réaliser leurs rêves et leurs ambitions, mais ces voyages qui commencent par l’espoir se terminent souvent par une tragédie.
Elle a souligné que les statistiques internationales indiquent que des milliers de jeunes gens perdent la vie chaque année en essayant de traverser les mers vers l’illusion d’un paradis perdu.
Elle a souligné que la société civile a le devoir de sensibiliser, de défendre les valeurs d’espoir et de travail et de chercher à offrir de véritables alternatives.
Pour sa part, le délégué de Nouakchott Sud du Ministère de la Promotion des Jeunes, de l’Emploi et du Service civique, M. Sidati Cheikhna, a déclaré que la migration illégale est l’un des phénomènes les plus dangereux auxquels la société est confrontée, en particulier les jeunes à la recherche de meilleures opportunités de vie, qui sont souvent victimes de réseaux de traite d’êtres humains ou d’autres risques graves.
Il a souligné que le gouvernement, représenté par le secteur de l’autonomisation des jeunes, a adopté une approche intégrée pour améliorer la situation des jeunes grâce à plusieurs mesures, notamment la formation de 25 000 jeunes aux compétences de base pour améliorer leur employabilité, le financement de 2 900 petites entreprises, le soutien aux associations sportives et de jeunesse après leur classification et leur réhabilitation, ainsi que l’autonomisation et l’intégration des jeunes pour lutter contre le chômage.
Le secrétaire général de la municipalité d’Arafat et un certain nombre de personnalités et d’acteurs de la société civile ont assisté à la réunion.
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