La Mauritanie que j’ai connue est plurielle et singulièrement belle

lun, 05/05/2025 - 03:05

 J’ai eu la chance de grandir dans un quartier populaire de Nouakchott. Un quartier vivant, modeste, mais riche de liens sincères, d’entraide, de respect.

J’y avais des copains de tous horizons. On jouait ensemble, on partageait nos goûters, nos rêves, nos galères. On était juste des enfants de ce pays, sans autres étiquettes. Mes amis peuvent en témoigner : on vivait dans une vraie cohésion, naturelle, solide.

Et c’est pour ça que ça me touche, que ça me blesse parfois, de lire des propos haineux sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas ce que j’ai vécu. Ce n’est pas la Mauritanie que je connais, celle que j’aime.

Notre pays est riche de sa diversité. Une diversité qui fait sa beauté, sa singularité, sa force. Il faut la préserver, l’encourager, la célébrer.

Il y a beaucoup de choses à améliorer, bien sûr. Mais le chemin est là. Et parmi les priorités, il y a, selon moi, l’égalité des chances. Cela commence par un regard plus attentif vers les quartiers populaires. Ces quartiers pleins de dignité, de valeurs, d’énergie, qui méritent qu’on les accompagne, qu’on les soutienne, qu’on leur ouvre les bonnes portes.

Ce n’est pas une critique, c’est un appel.
Un appel à aller plus loin. À aller ensemble.

Et surtout, un appel à nous, les jeunes. Parce que l’État ne peut pas tout faire seul.
Les défis du monde ont changé. Et notre responsabilité est grande.
On doit se former, apprendre, créer, proposer.
On doit utiliser les outils d’aujourd’hui, le digital, la technologie et l’intelligence artificielle pour répondre aux besoins d’un monde en mouvement.

À ceux qui, comme moi, ont grandi dans des quartiers populaires: ce n’est plus le moment de rester en retrait.
C’est le moment de se réveiller. De s’unir. De bâtir.

Tout à l’heure, je suis passé devant un panneau où c’était écrit : « Le succès est dans la diversité. »
Et j’ai pensé : oui, le succès de la Mauritanie, c’est sa diversité. Mais aussi la force tranquille de sa jeunesse qui croit, qui travaille, qui aime.
Comme le disait si bien le père fondateur Mokhtar O. Dadah, qui a toujours parié sur nous < la Mauritanie de demain sera ce qu’en fera sa jeunesse >

Nous sommes d’abord et avant tout, les enfants de ce pays.
La mère patrie avant tout.
Et cet amour, personne ne pourra nous l’enlever. Personne.

Des actions de formations seront reprises au profit de cette jeunesse qui a soif de réussir. Ça sera des petites actions bénévoles et je serai accompagné par des experts. Vous pouvez me suggérer des thèmes dans les commentaires ou en message privée.

Affaire à suivre…