signature de la « phase un » de l'accord commercial entre la Chine et les États-Unis, le 15 janvier 2020 à la Maison Blanche.REUTERS/Kevin Lamarque
« Vers la fin de la guerre commerciale », titre le journal brésilien Jornal do Comércio. « Un accord pour apaiser les tensions », estime le Wall Street Journal. Pour la presse canadienne, cet accord est une trêve, « certains concluront à une trêve de façade dans un conflit commercial qui dure depuis presque deux ans », écrit le journal Le Devoir.
Le quotidien remarque toutefois que les « divergences de fond demeurent entre les deux belligérants ». Car l’accord maintient « les tarifs punitifs américains sur 65 % des importations chinoises et les tarifs de représailles chinois sur 57 % des importations américaines ».
Mais Donald Trump, obsédé par le déficit commercial de son pays à l’égard de la Chine, s’en félicite, écrit le journal qui conclut : « Le gros de l’effet collatéral (de la guerre commerciale) demeure. Il prend la forme d’une perte de pouvoir d’achat pour les producteurs et les ménages, dans les pays utilisant l’arme des tarifs douaniers, d’un ralentissement économique, local et mondial, et d’une frilosité des investissements des entreprises »
Vif échange Elisabeth Warrren et Bernie Sanders
Les deux candidats démocrates à la présidence américaine, « amis de toujours » (c’est la version officielle) se sont traités de menteurs à la fin du débat entre les candidats démocrates mardi dernier. Un échange censé rester privé, mais capté par les caméras et les micros de CNN, la chaîne qui n’a pas manqué de les diffuser. « Je crois que tu viens juste de me traiter de menteuse à la télévision nationale », lance Elizabeth Warren à deux reprises. « Bon, ne faisons pas ça maintenant », réplique Bernie Sanders, « si tu veux nous aurons cette discussion ». « Quand tu veux », répond Elisabeth Warren.
Des propos qui font écho à un échange quelques minutes plus tôt lors du débat et le ton était un peu monté. Selon Elisabeth Warren, Bernie Sanders a affirmé qu’une femme ne pourra jamais battre Donald Trump. Mais le sénateur a démenti avoir tenu ces propos. Elisabeth Warren a pu tourner l’échange à son avantage en appelant qu’avec Amy Klobuchar elle était la seule personne sur le plateau à avoir gagné toutes les élections depuis 30 ans. Contactés par CNN, les deux rivaux ont refusé de commenter leurs échanges.
Au Canada, les répercussions de l’antisémitisme des années 1950
C’est une histoire qui semble être tout droit sortie des années 1930 en Allemagne. C’est l’histoire d’un agriculteur antisémite qui, en vendant des parcelles de son terrain à la ville de Saint-Jean sur Richelieu, près de Montréal, dans les années 1950 et 1960, y a inscrit une clause très particulière : une interdiction de louer ou de vendre des maisons construites sur ces terrains « aux personnes de race juive ». Sur le papier cette disposition reste en vigueur, même si d’après le journal La Presse, elle n’est plus appliquée aujourd’hui. Environ 350 maisons sont concernées par cette clause.
D’après une organisation de la communauté juive canadienne contactée par le quotidien, ce cas n’est pas isolé. Beaucoup de regroupements de résidants et de municipalités ont tenté d’éloigner les juifs au fil des décennies. Et la mémoire de l’agriculteur antisémite à l’origine de cette idée est toujours bien vivante : elle est célébrée par un nom de rue et un nom de parc dans la municipalité qu’une organisation juive du Québec vient de demander à la ville de rebaptiser.
Haïti : Les États-Unis restent à côté de Jovenel Moïse
C’est la Une du Nouvelliste. Les États-Unis, « grands alliés du président Jovenel Moïse », soufflent le chaud et le froid et précisent qu’un accord politique est toujours nécessaire pour que Haïti bénéficié de son aide ». Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous explique pourquoi.
RFI