L’Allemagne organise dimanche une conférence internationale pour tenter de freiner l’escalade militaire.
Par Pierre Avril
Publié le 17 janvier 2020 à 20:56, mis à jour le 17 janvier 2020 à 20:58
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, rencontre le Maréchal Haftar, jeudi, à Benghazi. Xander Heinl/photothek.net/via REUTERS
L’Allemagne réussira-t-elle là où la Russie, la Turquie, la France, l’Italie, les pays arabes, l’ONU et les multiples parties prenantes du conflit libyen, ont jusqu’à présent échoué? Établir un cessez-le-feu solide et jeter les bases d’un dialogue politique dans la Libye en guerre: tel est l’enjeu de la conférence de Berlin, convoquée ce dimanche par Angela Merkel, et qui au fil des heures prend l’allure d’un sommet test pour la sauvegarde du multilatéralisme diplomatique. Dans la capitale, seule une dizaine de conseillers allemands travaillent sur le dossier libyen, mais la diplomatie du pays est décidée à mettre tout son poids dans cette opération incertaine.
Même s’ils ne s’assoient pas à une table commune, les deux principaux belligérants devraient être présents. D’un côté, le chef du gouvernement d’Union nationale basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, Fayez al-Sarraj. De l’autre, le chef militaire établi à Benghazi, Khalifa Haftar, dont l’offensive, lancée il y a neuf mois afin de conquérir
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