
La Grande Mosquée de Nouakchott a accueilli, mardi une conférence scientifique intitulée :Stupéfiants et substances psychotropes : risques et moyens d’y faire face », animée par Cheikh Abdi Salem Tiyib Bowba, au cours de laquelle il a passé en revue le danger des drogues, soulignant que la Charia les classe au même niveau que l’alcoo.
Il a, également, indiqué que la prohibition de l’alcool s’est déroulée en quatre étapes progressives, soulignant que quiconque utilise, promeut ou soutient le commerce de la drogue est l’ennemi d’Allah et de Son Prophète, et contribue à la propagation de la corruption dans la société.
Le conférencier a appelé à des efforts concertés de tous pour lutter contre ce fléau, à travers le rejet par la société de tous ceux qui l’utilisent, ceux qui les vendent ou en couvrent les promoteurs, en raison des dommages psychologiques, mentaux, physiques et économiques dévastateurs qui menacent les individus et les sociétés.
Dans la deuxième partie de la conférence, le Dr Abdallahi Ould Mohamed Moussa, chirurgien généraliste, a abordé les dispositions du jeûne pour les patients, indiquant que les chirurgies locales ne rompent pas le jeûne, tandis que les opérations qui nécessitent une anesthésie générale sont considérées comme prohibant le jeûne, mais les patients peuvent reprendre le jeûne après une période de récupération allant de 5 à 10 jours, en fonction de leur état de santé.
Le médecin a ajouté que les patients souffrant d’ulcères gastriques et ceux souffrant de tumeurs malignes dans le côlon, le pancréas et le foie, ne peuvent pas jeûner en raison de leur besoin constant de traitement et de médicaments, à moins qu’ils ne se rétablissent, auquel cas ils peuvent jeûner après un avis médical.