Rapide Info - La scène politique et économique nationale est polarisée cette semaine par des importants faits : la fièvre hémorragique et l’affaire présentée par certains médias occidentaux sous l’appellation de Kinross.
Chacun y va de sa position politique et suivant ses intérêts personnels ou économiques, locaux ou extérieurs, pour donner son opinion, même subjective sur l’un ou l’autre de ces deux éléments, manifestant parfois trop de zèle et d’excès pour des faits qui requièrent l’attentisme et la prudence pour être cernés avec précision, en raison de leur corrélation avec la quiétude des citoyen et la stabilité politique et économique.
Le Président de l’Union Pour la République (UPR) le parti au pouvoir, Me Sidi Mohamed Ould Maham livre ses points de vue suivants sur ces deux faits.
A propos de la fièvre hémorragique
Ce n’est pas la première fois que cette maladie fait son apparition en Mauritanie, estime-t-il, précisant qu’elle est née avec la construction du barrage de Manantali en 1987, avec les nouvelles retenues d’eau qui favorisent l’émergence de pathologies intrinsèques au changement de l’écosystème ambiant.
D’ailleurs, le Président de l’UPR, à l’époque député d’Atar, avait soulevé ce problème à l’Assemblée nationale, corroboré par la suite par un document américain qui a confirme l’entrée en Mauritanie de la fièvre hémorragique avec l’opérationnalité de ce barrage édifié sur le Fleuve Sénégal par l’OMVS.
Le leader du parti au pouvoir souligne que cette maladie n’est pas dangereuse, si les règles élémentaires d’hygiène et de sensibilisation des populations à risque sont observées, rappelant que la recrudescence à l’époque de l’épidémie était essentiellement favorisée par la mauvaise gestion et le caractère arbitraire des politiques sanitaires mises en œuvre.
Me Sidi Mohamed Ould Maham recommande dans le cadre de la lutte contre cette maladie proprement hivernale plus de concentration des efforts sanitaires sur la formation des vétérinaires que sur les médecins, peu initiés aux pathologies d’origine agropastorale.
Le Président de l’UPR a appelé les services sanitaires et administratifs intervenant dans la lutte contre la propagation de cette maladie à privilégier la sensibilisation des populations sur la propreté ainsi que sur la nécessité de chauffer les aliments avant leur consommation.
A propos de Kinrossgate
C’est comme Ghanagate, un montage fabriqué de toutes pièces par les ennemis politiques de la rectification, de la lutte contre la gabegie et autres maux des pays modernisés. L’affaire Kinross ne date pas d’hier et remonte à une époque où la Mauritanie n’avait droit dans cet investissement qu’à 3% seulement.
C’est sous le pouvoir du Président fondateur de l’UPR qu’une volonté ferme d’améliorer cette situation s’est manifestée conduisant progressivement à réviser à la hausse la part des gains de cet investissement aurifère de la Mauritanie pour atteindre aujourd’hui 10% avec l’intention de persévérer pour l’augmenter continuellement dans l’intérêt de l’économie et du peuple mauritanien.
Parmi les autres efforts louables entrepris par l’actuel pouvoir, la mauritanisation des postes de Tasiast-Mauritanie souligne le leader de l’UPR qui note ici une nationalisation plus poussée et plus importante, comparativement à l’ex Miferma.
Me Sidi Mohamed Ould Maham met également en exergue l’importance d’appâter l’investisseur, qui est toujours disposé à partir, s’il n’est pas motivé par des gains, bien appréciés par les autorités mauritaniennes, pour ne pas être signés aux dépens du pays et de l’économie.
Il estime que s’approprier le train aujourd’hui signifie tout simplement mettre les investisseurs à la porte et exposer l’économie nationale toute entière et ses corollaires à une asphyxie qui risque de paralyser le pays, dans un monde où les grandes économies mondiales ont été construites sur les infrastructures héritées des détenteurs des capitaux.
Toujours optimiste pour le pays, le Président de l’UPR renouvelle l’engagement du pouvoir a œuvrer constamment pour améliorer la part du pays dans les investissements étrangers placés en Mauritanie, en tenant compte de leurs impacts positifs sur les citoyens et sur l’économie nationale.
Pour Me Sidi Mohamed Ould Maham, les autorités conscientes de l’intérêt suprême de la Nation, ne voient pas, à la différence des opposants abattus un péril en la demeure, mais plutôt un avenir économique reluisant du pays à l’image de l’accord de pêche euro mauritanien qui met au devant les intérêts nationaux. Et Si jamais, il y a le moindre sentiment que nos intérêts nationaux sont lésés ou exposés à des risques, nous n’attendrons pas ce moment pour trancher, mais anticiperont plutôt et opteront pour les bonnes alternatives.