En Mauritanie, un projet soutenu par la BAD rend accessibles des latrines dans 140 localités rurales

lun, 01/02/2021 - 20:07

 

Yeclo - En l’espace d’une décennie environ, les conditions d’hygiène se sont nettement améliorées dans les zones rurales de la Mauritanie, grâce à un projet soutenu par la Banque africaine de développement (BAD).

Plus de 100 localités ont notamment reçu la certification « Fin de défécation à l’air libre » (FDAL) après la mise en œuvre du Projet national intégré dans le secteur de l’eau en milieu rural (PNISER), rapporte un communiqué de presse publié lundi 1er février 2021 par APO Group.

Le projet mis en œuvre depuis 2013, a été financé par un prêt de 3,15 millions de dollars américains (3,05 millions UC) de la Banque africaine de développement, un don de 1,5 million de dollars (2,44 millions UC) de son guichet concessionnel, le Fonds africain de développement et un autre don de 3,5 millions d’euros du RWSSI (Rural Water Supply and Sanitation Initiative), une des initiatives phares du département de l’Eau et de l’assainissement de la Banque.
 

Le PNISER a contribué à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales dans les régions du Brakna (sud-est), Gorgol (sud) et Tagant (centre) à travers la desserte en eau pour différents usages (eau potable, petite irrigation, hydraulique pastorale et assainissement), l’accès à l’assainissement et l’élaboration d’une stratégie intégrée de mobilisation et de gestion des ressources en eau.

Selon le rapport sur l’état d’exécution et sur les résultats (EER) publié le 7 janvier 2021 par la Banque, 140 localités rurales ont été certifiées « FDAL ».

A quelques mois de la fin du projet, prévue à la fin de l’année 2021, « les activités du projet sont, pour la plupart, achevées. Il est à noter des différences en termes de quantité dans la construction de certaines infrastructures, comme les puits pastoraux (cinq construits au lieu de deux prévus) ou les forages d’approvisionnement (27 construits, contre 50 prévus) », précise le document.

« Cela est dû aux particularités géophysiques des terrains, où les nappes ne sont pas d’une qualité ou quantité suffisante pour permettre la construction de forages d’approvisionnement », conclut le rapport d’achèvement de la Banque africaine de développement.