Transparence du comité de gestion du fonds d’aide à la presse... Une attitude à saluer

Depuis sa création, le fonds de soutien à la presse a représenté l'un des plus grands défis auxquels sont confrontées les institutions privées et les associations de presse. De nombreuses institutions professionnelles non fictives comptent sur ce soutien, surtout face au déclin du marché publicitaire, à sa faiblesse et à l'absence de soutien des institutions gouvernementales. Cependant, à chaque fois, des observations sont soulevées concernant la transparence de la distribution et l'absence de critères clairs pour l'attribution des fonds. Bien que le comité lui-même comprenne des représentants du secteur journalistique ainsi que des représentants des secteurs gouvernementaux impliqués dans le soutien administratif et financier à la presse.
Des observateurs estiment que le comité de gestion du fonds de soutien à la presse pour cette année 2024 a incarné la transparence et l'équité dans le processus de distribution de l’aide, en suivant des critères précis et clairs qui ont permis à chaque bénéficiaire de recevoir son dû en fonction de l'ancienneté, de la licence, de l'institutionnalisation, du sérieux des dossiers, de la pluralité des supports et de la spécialisation.
Cette année, une approche systématique a été adoptée pour examiner les dossiers des institutions et organisations de presse, en se basant sur des critères qui privilégient l'institutionnalisation et le professionnalisme, loin des critères anciennement pris en compte.
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance envers ce comité pour le respect des critères et le  traitement équitable de tous les dossiers. Par ailleurs, l'histoire de sa présidente, Mme Hawa Meiloud, et sa réputation irréprochable dans le domaine, n’ont fait que renforcer la satisfaction des institutions et organisations de presse sur la transparence dans la gestion et la distribution de l’aide.