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Par :Marjorie PAILLONSuivre
À l'occasion du 12e Forum international de la cybersécurité (FIC) qui avait lieu à Lille du 28 au 30 janvier, #TECH24 passe en revue les cybermenaces à venir.
Des méthodes de hacking de plus en plus personnalisées aux risques de la 5G : nous sommes toutes et tous concernés.
Premier exemple avec les voitures connectées. Leur nombre devrait doubler en cinq ans, ce qui en fait des cibles de choix pour les pirates. Ceux-ci peuvent dérober des données ou désactiver les commandes d'un véhicule, prendre le volant ou passer en pilotage automatique sur l'autoroute. Comment l'industrie automobile se protège face à la menace ? Reportage au FIC de Lille.
Pour mieux vous hacker, les cybercriminels vous étudient de près. Jouer sur le facteur humain, détecter vos habitudes dans les commentaires que vous laissez sur les réseaux sociaux ou encore analyser à la loupe les photos que vous échangez avec vos amis sont autant de techniques de manipulation psychologique qui ont désormais un nom : le social engineering. Démonstration avec une hacker éthique, star de la discipline, Rachel Tobac.
Le nouveau terrain de jeu en matière de cybermenaces, c'est la 5G. Gouvernements, opérateurs et constructeurs se livrent un véritable bras de fer sur le sujet. Si les États-Unis suspectent Huawei d'espionner pour le compte de Pékin, c'est au tour de l'Europe de se prononcer en matière d'équipement de réseaux de 5e génération.
Le commissaire Thierry Breton vient de dévoiler une "boîte à outil" pour aider les états membre de l'Union à choisir les infrastructures les plus sûres. L'opérateur Orange vient justement d'écarter le constructeur chinois au profit des européens Ericsson et Nokia.
Guillaume Grallet du Magazine Le Point décrypte ce contexte d'imbroglios techno-diplomatiques. Johannes Bahrke, porte-parole de la Commission Européenne, répond également à nos questions.
Enfin, nous vous faisons découvrir comment les robots peuvent aider l'industrie.
Des échafaudages aux conduits électriques, en passant par les installations pétrochimiques : ils inspectent les moindres recoins et grimpent sur toutes les surfaces. Ces petits robots grimpeurs aux faux-airs de Wall-E sont peaufinés depuis 10 ans à Christchurch par la société néo-zélandaise Invert Robotics.