En Mauritanie, la terre n’est pas qu’un espace physique. Elle est mémoire, richesse et promesse d’avenir. Mais quand le droit s’efface, elle devient terrain de spéculation, excluant les plus modestes et fragilisant la cohésion nationale.
Quelque chose d’essentiel est en train de se briser dans le silence des sommets internationaux. Ce n’est pas seulement une crise de confiance. C’est peut-être la fin d’un pacte, vieux de trois quarts de siècle, entre les deux mondes. Le Nord et le Sud. L’ordre et la marge. L’universel proclamé et l’univers ignoré.
Cette modeste contribution a pour ambition de prendre le train en marche de ce qu’on appelle le dialogue national qui n’en est pas un, de mon humble point de vue.
En ma qualité de Président de la Sous - Commission de Communication de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, j’ai suivi avec une attention particulière le dossier du Commissaire régional Mohamed Mahmoud El Hassan Sidi Yahya ainsi que les procédures administratives et judiciaires y afférentes.
Sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République, notre pays se prépare à organiser la Semaine nationale de l’Arbre, du 1er au 7 août 2025, sous le slogan : « Mobilisons-nous pour une Mauritanie verte ».
La rencontre quasi-légendaire dans le bureau ovale n’a pas tourné rond, elle a plutôt tourné en rond. Heureusement pour sept minutes chrono seulement. Ce qui faisait relativement une attoseconde pour deux chefs d’Etat ne s’étant jamais vus, constituait une éternité pour un Trump au caractère trempé dans le fiel.
« Le respect et l’amitié ont toujours présidé aux relations entre la France et la Mauritanie », ces paroles de Son Excellence le Présidence de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani ont beau dater d’Octobre 2023, elles résonnent pourtant aujourd’hui avec encore davantage d’acuité.
Parler de corruption en Mauritanie, ce n’est pas trahir notre pays, c’est chercher à le réparer. C’est oser regarder en face ce qui ronge nos droits, nos écoles, nos hôpitaux, notre avenir commun. En 2023, notre pays est classé 130ᵉ sur 180 par Transparency International, avec un score de 30/100.
La feuille de route présentée récemment par le coordinateur du dialogue national mérite d’être saluée pour la qualité du travail accompli. Elle est le fruit d’un effort de patience, d’écoute et d’objectivité. Le coordinateur a restitué avec rigueur les résultats des différentes concertations, sans chercher à les déformer ou à les influencer.